Barcelone l'a fait. 4-0.
L'équipe qu'on disait en fin de cycle, usée, en déclin. Que n'avais-je pas lu après le match aller perdu 2-0...
Non, le Barça n'est pas mort. Oui, Messi est toujours le meilleur joueur du monde.
C'est quand même gonflé de dire quand ce gars est moyen pendant 2 ou 3 matches qu'il est fini, lessivé. Certes, le Real Madrid a trouvé la parade pendant 120 minutes.
Mais les faits sont là : Barcelone a 13 points d'avance en Liga et Messi a inscrit 40 buts. Voilà. Merci.
Contre Milan le quadruple ballon d'or a été décisif avec son doublé mais toute l'équipe a élevé son niveau de jeu à tel point qu'on avait mal pour les milanais qui ne sont quand même pas les premiers venus...
Cela dit, on est loin, très loin du grand Milan...Rien que de voir la silhouette de Mexès, pardon mais ça n'est pas celle d'un athlète de ce niveau...et voir Constant ou Zapata dans une défense réputée comme une des meilleures en Europe, ça veut tout dire.
Et on parle toujours de la technique individuelle et collective des catalans ; il faut ici souligner leur force mentale. Tout le monde ou presque les enterrait, privés de leur coach, et ils sont explosé le Milan AC...avec deux buts de retard. C'est pas donné à tout le monde.
En tous cas le Barça sera encore une fois un sacré client cette saison...Et Iniesta est vraiment un phénomène. Il respire le foot, alors qu'il ne ressemble à rien physiquement. Le voir ainsi survoler une rencontre où il y a un paquet de grands joueurs, c'est à peine croyable.
En conclusion, les gens, spécialement sur les réseaux sociaux, que je consulte quand je regarde un match, brûlent en quelques minutes des joueurs et des équipes de façon ridicule. La seule vérité pour eux est celle de l'instant.
Barcelone est venu les rappeler à l'ordre brutalement. "Ne jamais sous-estimer le coeur d'un champion" (Rudy Tomjanovich, coach de NBA)
Arsenal a bien failli créer une surprise plus grande encore. Humiliés par le Bayern 3-1 à Londres, les gunners ont fait passer un frisson dans les travées de l'Alianz Arena de Munich.
Vainqueurs 2-0, il leur a manqué un petit but pour renverser une situation désespérée.
A mon sens, sur l'ensemble des deux matches le Bayern mérite sa qualification, car les hommes de Wenger n'ont pas vraiment survolé le match. C'est surtout le Bayern qui a été décevant. Les allemands qui dit-on ne calculent jamais, allaient jouer leur jeu, flamboyant en bundesliga.
Mais pas du tout. Après avoir encaissé un but après seulement 3 minutes, on a eu l'impression qu'ils doutaient soudain, eux qui sont d’habitude tellement confiants...
Ce match était bizarre car Arsenal ne s'est jamais lancé à l'abordage et sachant qu'il fallait marquer encore deux fois, à 20 minutes de la fin, on ne les sentait pas jouer leur va-tout.
Mais le but de Koscielny à 5 min de la fin a laissé un suspense inattendu sur la fin.
Mais les 5 dernières minutes ont été un simulacre de jeu, les bavarois gardant le ballon prés du poteau de corner, comme on le fait maintenant partout, et c'est toléré...un règle qu'il faudrait revoir un jour. Le gars se met dans le coin, protège la balle avec son corps, et l'autre ne peut rien faire à part une faute.
Petite parenthèse : De la même manière, pourquoi un joueur qui empêche un autre de jouer le ballon en faisant obstruction est sanctionné dans le champ, mais pas quand il le fait devant son gardien ou pour laisser la balle sortir. Il "protège le ballon" nous dit-on. Pas normal à mon avis.
Bref, en résumé, le Bayern Munich était plus fort sur la double confrontation, mais a failli être puni par une faiblesse mentale étonnante de sa part.
Maintenant place au tirage des quarts de finale !
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