Pouvait -on rêver mieux ? ou pire ?
PSG- Barcelone, c'est la meilleure équipe du monde de ces dernières saisons au parc des princes. Mais c'est surtout une énorme cote pour Paris, avec en plus le match retour au Camp Nou.
Avantage : un match de gala incroyable au parc avec Messi le meilleur joueur du monde depuis 4 ans. Le fait que si Paris est éliminé, tout le monde trouvera ça normal et ce ne sera pas un échec. Si Paris passe, ce sera un exploit phénoménal ; on l'a encore mesuré cette semaine avec la correction infligée par les catalans au Milan AC. D'où la joie (sincère ?) de Leonardo et Ancellotti à l'annonce de l'adversaire.
Inconvénients : pffff la liste est longue. C'est presque injouable techniquement pour l'équipe française qui n'a plus connu ce niveau depuis longtemps. Le Barça c'est l'assurance de voir le ballon confisqué, et donc jouer les contres à fond, en ayant une défense de fer...un sacré challenge.
Il y avait 4 gros clients dans ce tirage au sort, 3 d'entre eux sont dans le bas du tableau avec le PSG...
Le vainqueur de Paris-Barcelone jouera sa demi-finale face au rescapé de Bayern-Juventus. Un sacré choc entre ces deux monstres d'Europe qui écrasent leurs championnats respectifs actuellement.
Le grand vainqueur de ce tirage au sort sur le papier c'est le Real Madrid, qui jouera les turcs du Galatasaray de Drogba et Snejder, et en cas de qualif, le vainqueur du quart le moins relevé entre Dortmund et Malaga.
Vu le scénario du match retour à Manchester, où le Real était très mal embarqué avant de voir un red devil (Nani) se faire expulser injustement, les hommes de Mourinho peuvent brûler un cierge.
Un mot sur la Ligue Europa, dont Bordeaux a été éliminé hier logiquement par Benfica. Ce n'est pas encore cette saison que les clubs français vont briller : ancun quart de finale depuis 4 ans, ça commence à être grave. De toutes façons, les clubs racontent à longueur d'année vouloir tout faure pour jouer une place européenne, et se plaignent de la lourdeur du calendrier quand ils la joue...Donc on la joue à moitié : et donc, on ne va pas loin...CQFD.
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