13 nov. 2009

Embarqués sur Eire - France


Ça y est : le jour J arrive.
Enfin le 1er des deux. Le match aller des barrages.

Tout est dit dans la presse : l'effectif, l'opposition des entraîneurs, les forces les faiblesses, etc.
Les Irlandais disent que la faiblesse des français c'est leur entraîneur ? La bonne blague.
C'est sur que s'ils disent que notre faiblesse c'est Benzéma, Henry, Gallas ou Gourcuff, tout le monde se marre. Donc ils faut bien qu'ils trouvent un truc...

Tout ça est vieux comme le foot.
On cherche ce qui pourrait bien emmerder l'équipe favorite. On titille, on provoque.
Mais la vérité c'est ça :

1- La France est largement supérieure à l'Irlande.
2 - L'Irlande peut nous éliminer quand même.

Quel scoop !

Trapattoni est malin : il sait tout ça. Donc il dit des trucs comme : "on vise les tirs au but".

Autrement dit : "on va défendre comme des morts de faim, et retarder l'échéance".

Car le noeud du problème est là :

Si la France marque vite à Dublin, ces barrages peuvent être une formalité.
Les tricolores peuvent se rendre le match facile, et le public se taira bien vite.
Si par contre c'est serré, le temps qui s'écoule sera à l'avantage de l'Irlande car le doute est l'ennemi du favori : une coup de pied arrêté, une décision arbitrale, un coup du sort et c'est le destin d'une génération qui change.

Le vieux renard Trapattoni le sait.
Il va donc tenter de discipliner ses hommes, tout en gardant leurs gênes.
Donc : attendre, défendre, ne rien lâcher, rentrer dans le lard des français.

MAIS car il y a un mais : à chaque coup-franc, corner, balle lancée loin devant, attention danger.

De plus, vous allez remarquer que les irlandais réputés fair-play, ne trichant jamais etc... vont bizarrement tomber plus facilement lors de match...pour justement obtenir des coup de pieds arrêtés pendant lesquels le coeur des supporters tricolores va s'arrêter...

Attention à Robbie Keane, pas rapide, pas très fort techniquement.... mais qui sera là s'il faut profiter d'une bourde française, ou d'un rebond capricieux.



Allez les bleus comme dit Moustache...euh...le président de la Ligue, Frédéric Thiriez.