5 oct. 2011

L'exemple Parker



Tony Parker vient de donner une autre image du sportif professionnel.





Il va jouer à l'Asvel, le club de son coeur, en France, en attendant la fin du lock-out NBA; une mésentente aux USA entre les joueurs et les propriétaires de club qui se disputent les 4 milliards d'Euro générés par le basket là-bas.


TP va gagner 1500€/mois, et va même payer en fait car son assurance vaut 190.000€ pour 3 mois, et il la règle lui-même.

Cela pour l'amour du jeu et l'envie d'aider le club dans lequel il est également actionnaire.

C'est rassurant dans une période ou le fric pollue tous les jugements que l'on porte sur les sportifs et les footeux en particulier.

Parker a de plus maintes fois démontré qu'il avait aussi l'amour du maillot de l'équipe de France, qu'il a à de nombreuses reprises portée sur ses épaules alors que son club de San Antonio faisait le grimace, craignant la fatigue et les blessures.

Alors oui, Tony gagne 10 à 13 millions € par an avec son salaire et ses pubs, et certains ne manqueront pas de dire qu'il peut se le permettre ; mais justement c'est là où il est remarquable ; personne ne conteste qu'il est un des joueurs majeurs de la NBA et il mérite son contrat après tout. Il pourrait se la couler douce, et se retrancher derrière sa santé pour se préserver et attendre que la saison reprenne outre atlantique.

Mais il aime son sport. Point.


Quel contraste avec Carlos Tevez, le footballeur argentin de Manchester city qui cette semaine a refusé d'entrer en jeu lors d'un match en Angleterre, mécontent d'être remplaçant. Rien que ça c'est déjà un manque de respect pour son entraîneur et ses coéquipiers.



Mais sachant qu'il est l'un des footballeur les mieux payés de la planète (13 millions € nets par an), c'est une insulte.









Alors merci Tony.

Vive le sport !

1 commentaire:

Alain Niala a dit…

Comme tu as raison Pat, et merci de souligner ce que je pensais... Voilà quelqu'un de bien ! Ça fait plaisir et ça réchauffe le cœur.