France Luxembourg : le schmilblick n'avance pas

Trois point et puis c'est tout

2-0 Victoire minimale pour les bleus, rendez vous en mars pour la suite.

Les matches contre les "petites" nations ne donne presque jamais de grands spectacles. La règle a été confirmée hier soir, face à des joueurs vaillants qui ont fait ce qu'ils pouvaient.

Mais les français ne savent pas (encore) jouer contre ce type d'adversaire.
Pas assez de maîtrise.

C'est d'ailleurs une grande tendance du foot actuel : une équipe est à priori supérieure à l'autre, et la supposée plus faible va bétonner en défense en espérant marquer sur un contre, un coup de pied arrêté ou un coup du sort.

Seule les très grosses écuries sont habituées à prendre le jeu à leur compte : Barcelone, Cheslsea, Manchester United.

L'équipe de France est loin du compte.



Pas grand chose à dire sur le contenu du match, à part que Nasri m'impressionne toujours, que le tacle sur Gourcuff est une abomination et mérite 100 fois le rouge, et son auteur trouve le moyen de protester, alors qu'il devrait plutôt s'enquérir de la santé de Gourcuff qui aurait pu y laisser sa cheville...



Les sifflets sur Hoarau me paraissent sévères, car son rôle n'est pas facile, et n'oublions pas qu'il évoluait en Ligue 2 il n'y a pas si longtemps...il est comme la plupart des autres, il lui faut progresser.



Par contre Benzéma a passé ces derniers jours à m'agacer. Il marque un beau but certes, mais est rentré immédiatement aux vestiaires après le match, faisant la tête quand le public a sifflé en entendant qu'il avait été élu homme du match...euh Karim tu boudes ? allez je te filerai ma portion de frites à la cantoche.

Deux matches amicaux attendent les bleus : l'Angleterre en novembre et le Brésil en février. Là ce sera intéressant d'évaluer ce que vaut cette équipe et plus particulièrement sa défense face à de vrais attaquants de haut niveau.

Ça va peut être remettre les idées en place à quelques uns.

Cela dit, le France sera outsider, et finalement souvent ça libère les joueurs, plutôt que d'être obligé de gagner comme c'est le cas depuis la rentrée.

Le mental, toujours...
On s'en fout on a un profileur.