4 mars 2013

Paris n'a pas retenu la leçon

Le PSG battu à Reims fait des montagnes russes.

Impressionnant à Valence, mauvais à Sochaux, poussif mais vainqueur contre l'OM en Championnat, puis de nouveau maître de son sujet face au même OM en coupe, le voilà retombé dans ses travers à Reims.

Comme je l'avais dit plus tôt dans ce blog, Paris avait l'habitude d’être attendu partout ou il se déplace. Depuis l'arrivée du Qatar c'est encore plus flagrant. Le stade de Reims était plein, celui de Sochaux aussi et ce sera comme ça tout le temps. Tout le monde veut voir le petit manger le gros. Et les petits se dépouillent pour arracher une victoire de prestige. Les joueurs de Sochaux ou Reims savent que les caméras de télé sont plus nombreuses, les journalistes plus présents ; tout les défenseurs veulent tester Ibra, veulent aller bouger Beckham, etc... Et dépensent tellement d’énergie qu'ensuite ils en subissent le contrecoup. Un exemple ? 
Depuis que Sochaux a battu le PSG, le club de l'est est retombé dans la médiocrité avec un nul à Rennes certes, mais une élimination en coupe à domicile contre Troyes et une défaite ce week-end encore à domicile face à Nancy...

Et ce PSG là n'est pas encore prêt a affronter ça chaque fois qu'il se présente sur le terrain. Les propos de Leonardo après Reims "on a peut être une équipe pour jouer en Europe et moins en France" sont au mieux une communication  mal maîtrisée et maladroite, au pire de la condescendance, la même qu'ont affichée ses joueurs sur la pelouse du stade de Reims.
Car l'attitude de certains joueurs était vraiment déplorable. Certes le  but de Zlatan était valable. Mais Paris doit savoir gagner les matches contre les "petits", car il n y'a pas que des matches de prestige dans une saison. 
Et si par malheur Valence venait se qualifier mercredi au parc, alors ce serait la crise. Ça va vite dans le foot moderne...

A voir l'attitude de Menez et de quelques uns, Paris méritait une bonne leçon. A croire qu'il n'y pas besoin de se dépouiller pour battre "ce genre d'équipe", on tombe dans la condescendance et alors la réputation de cette équipe de soi-disant stars sera justifiée.

Ne pas courir plus que ça, tenter des roulettes, oublier d'aider le partenaire, c'est une insulte au jeu collectif qu'est le foot. Menez fait la gueule parce qu'il est remplaçant, Van der Wiel est une erreur de casting, et l'excuse du terrain pourri me fait bien rire. 

Ancelotti doit faire prendre conscience à son équipe qu'il ne suffira pas de se baisser pour ramasser le titre de champion, mais qu'il faudra aller le chercher.



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