28 févr. 2013

PSG-OM 2è acte : Ibracadabra et la Beckham mania

Cette fois, l'OM n'a pas fait illusion. 2-0 : tarif pour les PSG-OM cette saison, comme le dit Elie Baup.
Paris a su mettre son emprise sur le match, avec 8 joueurs différents par rapport au match de dimanche.
Zlatan a moins marché, et on le sentait plus concerné ; peut etre que les quelques sifflets descendus des tribunes ce weekend l'avait un peu vexé.
Du coup le grand suédois a marqué le 1er but, a provoqué le penalty menant au second qu'il a lui même inscrit.

Mais deux évènements ont beaucoup fait parler pendant ce match.
Le chambrage entre Barton et Zlatan d'abord. Incroyable le nombre de gens sur twitter qui ont passé le match à trouver la photo ou la vidéo de l'anglais en train de mimer le grand nez d'Ibra et celui-ci de faire signe genre "t'as la trouille". Franchement drôle. (vidéo)



En revanche pas drôle l'attitude de Jordan Ayew qui a décidé de se payer Beckham sur une action anodine. Jordan Ayew doit absolument mûrir car après son expulsion en 2 minutes face à Evian,  il ne semble pas avoir retenu la leçon.
Sur le coup, Beckham a été impeccable, sans éviter l'affrontement; il a gardé son calme et a récolté un carton jaune on se demande encore pourquoi.




Sur le plan du jeu, pour sa 1ère titularisation la star a été intelligente, se positionnant en retrait pour ne pas avoir à faire trop de duels, en jouant propre sans chercher l'exploit. Pas con. Il a délivré de jolis corners, dont un qui aurait pu lui donner sa 1ère passe décisive si la tête de Camara n'avait pas été repoussée sur sa ligne par Gignac.
Avec en prime un coup du sombrero sur André Ayew (vidéo) qui a fait gronder le parc de plaisir.




Alors certes Beckham ne sera pas le héros du PSG ou irrésistible dans son jeu, mais il peut encore rendre des services, même si ce n'est pas, soyons honnêtes, le but premier de son transfert.

Mais je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il n'y a que du marketing là-dedans. Oui, sa venue est évidemment une énorme caisse de résonance dans le monde pour le club. Il fera vendre des maillots, déchaînera la presse people à chaque déplacement, et sera le symbole de la nouvelle puissance de Paris sur la scène mondiale.

Mais ce qui est remarquable chez lui, c'est que même avec toute cette pression médiatique, il sait séparer sa vie privée de son statut de joueur. Une fois dans les vestiaires ou à l'entrainement, le type ne demande pas de statut particulier, bosse et ne fait pas de déclaration intempestive. Il est joueur de foot, comme il l'était au Real Madrid où il laissait la vedette (sur le terrain) à Zidane et Ronaldo. Il sert d'exemple pour les autres : c'est aussi en cela que sa venue peut faire beaucoup de bien à l'équipe. les gars vont se dire "je peux plus râler pour rien si lui est discret et humble.

Après, dès qu'il sort du stade évidemment il faut gérer tout ce cirque mais il en a l'habitude maintenant.

Un gars bien quoi.

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