3 févr. 2009

Beckham, la belle histoire

Scoop : Beckham est avant tout un joueur de foot

Il y aura sûrement un jour un film sur la vie de David Beckham.

Comment pourrait-il en être autrement ? La carrière et la vie de cet homme sont hors du commun.

On avait assisté à son enterrement de 1ère classe à l'été 2007 quand il avait rejoint les Los Angeles Galaxy pour une fin de carrière sans intérêt sportivement mais plus que juteuse financièrement.

En effet, son contrat stipule qu'il touche 10 millions d'euros par an, ce qui ferait de lui un des 5 joueurs les mieux payés au monde. Mais ce contrat est assorti d'une clause de "marketing-publicité" qui lui offre en fait 40 à 50 millions par an. Gloups !

Certes, le championnat US est bidon. Mais Victoria est ravie d'être à L.A parmi ses amis les stars, prendre un café avec le couple Cruise, assister aux avant premières à Hollywood devant les objectifs des Paparazzis, qui sont ses principaux employeurs depuis la déconfiture des Spice Girls au milieu des années 90.


"Posh Spice" a enrichi tous les chirurgiens de la haute société, les couturiers français et italiens, et a réussi l'impossible : traîner son mari au paradis des stars, lui qui ne demande qu'à jouer au foot avec une bonne équipe.

Car c'est bien là où l'histoire est belle : on aurait pu croire qu'à force d'accumuler les contrats publicitaires, se faire tatouer chaque partie du corps, déclencher une mode à chaque nouvelle coupe de cheveux, Beckham se soit définitivement éloigné du ballon.

Mais en janvier, coup de théâtre : son équipe ne jouant pas, il est prêté au Milan AC jusqu'au 9 mars 2009. Objectif avoué : montrer qu'il a toujours le niveau pour jouer la coupe du monde 2010 avec l'Angleterre. Car même s'il marque 50 buts à L.A, tout le monde s'en fout.

Objectif non avoué : montrer qu'il peut toujours évoluer à haut niveau.

Et là, il faut bien dire la vérité : partout où il est passé, le beau David a toujours laissé une image de mec sympa, bosseur, discret et humble. Bref, l'opposé de l'idée qu'on s'en fait.

Longtemps fidèle à Manchester United (7 ans), il a ensuite fait partie des "galactiques" du Real Madrid (époque Zidane-Ronaldo), et à présent de la dream team milanaise (Kaka, Ronaldinho et Cie). Pas mal comme plan de carrière, non ?

Bref, Beckham revient dans son rôle préféré : celui d'un très bon joueur de foot.


A présent, le joueur, qui a regoûté au haut niveau et vient de marquer 2 buts avec les italiens, veut rester à Milan. Les dirigeants lombards sont enthousiastes : il veut rester, il est bon et il faire vendre des maillots ! Une aubaine pour un club qu'on dit en perte de vitesse en Europe par rapport à Barcelone et même contesté dans son pays par rapport à l'ennemi intime : l'Inter.

Maintenant, entre les US et Berlusconi-Land, les chéquiers vont parler.

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