9 avr. 2009

Barcelone royal, Liverpool piégé

Barça-Bayern 4-0

Waow!
Quelle impression de facilité a Laissé le Barça hier face à des allemands complètement à la ramasse. Je n'avais jamais vu le Bayern se faire trimballer comme ça en coupe d'Europe. Certes les bavarois avait déjà ramassé un 5-1 samedi contre Wolfsburg, mais je pensais qu'un tel club boirait moins la tasse que notre OL.

Au contraire ! Les hommes de Klinsmann (il aurait pas un chaud aux fesses, le coach ?) ont été dépassés dans les grandes largeurs par un Messi qui ridiculise tous ceux qui passent devant lui, Eto'o, un attaquant qui marque mais qui sait aussi défendre, Henry au top (1but, 1 passe déc'), et un joueur incroyable : Iniesta. Il y a des gens qui jouent au foot, lui "sent" le foot. Toujours le bon geste, au bon moment. Sidérant.

Alors, j'ai peur.


Oui, car une telle équipe mérite de gagner la coupe aux grandes oreilles. Mais être à ce point favori, au dessus de tout le monde, ce n'est jamais bon signe.
Barcelone sera bien, sauf cataclysme au match retour, en demi-finales. Mais après...

Il suffit d'un jour sans, d'une ou deux blessures... Mais aujourd'hui, cette équipe est bien la meilleure d'Europe.


La machine s'est grippée. La belle mécanique de Liverpool, mise en place par son ingénieur en chef Benitez a été grippée par onze grains de sable venu de London Beach.

Ces deux équipes, qui se rencontrent tous les ans en championnat, en coupe d'Europe et parfois même dans leurs coupes nationales, se connaissent par coeur.
Et malgré deux victoires des reds cette saison, cette fois c'est Chelsea qui est venu tuer le suspense à Anfield. Car on voit mal les coéquipiers de Torres aller battre les londoniens 3-0 (ou même 3-1 + prolongations) la semaine prochaine.

C'est une sensation créée par deux choses : la maitrîse de Chelsea sur coups de pieds arrêtés (2buts de Ivanovic, un défenseur Serbe peu utilisé d'habitude), et la prise en charge du maître à jouer Steven Gerrard par un joueur fantastique: Michael Essien.
Passé par Bastia, puis par Lyon, ce joueur allie puissance et technique et peut jouer à tous les postes. Il revient de blessure, mais il est déjà redevenu indispensable. On peut se demander si le président lyonnais Aulas n'a pas abandonné une partie de ses ambitions ce jour de 2005 où il l'a vendu...


Aucun commentaire: